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exemple no-no's







































Un et un font deux. La même logique s'applique à la tendance à la baisse de la consommation qui s'annonce. L'économie va mal, l'euro semble avoir fait grimper les prix depuis son introduction en janvier 2002 et lentement, mais sûrement, nous commençons à percevoir les effets néfastes pour notre planète de notre consumériste acharné des dernières décennies. L'heure est à la remise en cause de nos habitudes. Après les Bo-Bo, voici les No-No !

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Les fabricants d'articles de luxe seront-ils bientôt obligés d'avertir le consommateur de ces dangers sur les emballages de leurs produits ?



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Souvenons-nous des vraies fourrures. Autrefois, on en mettait plein la vue avec un manteau de fourrure ; aujour''hui, il faut avoir des yeux dans le dos pour empêcher qu'un militant de la SPA ne vous le tague avec une bombe aérosol. La crainte de voir bientôt les créations de mode, qui coûtent les yeux de la tête, subir le même sort est bien réelle.Si, par le passé, les marques étaient ostensiblement brodés sur les poitrines, les plus branchés d'entre nous s'empressent à présent de couper les logos de leurs derniers achats.Les victimes des produits griffés n'ont plus la cote. Nous ne voulons plus gagner notre identité en faisant chauffer bêtement notre carte bleue. Ni nous faire plumer... Dans les années 80 et 90, moi aussi, je prêchais la création de plus-value auprès des fabricants de mode : propagez une image séduisante à travers la marque et le client croira saisir son rêve par l'achat du produit. Si on achetait du Ralph Lauren, on revêtait d'office un peu de l'allure distinguée des Anglais ; avec un slip de Calvin Klein autour de son gros ventre, le buveur de bière caressait encore l';espoir d'une vie sexuelle active.Ces chimères ont fait leur temps. Toutes ces babioles hors de prix ne nous ont pas rendus réellement heureux. Ni d'ailleurs les autres 80% de la population mondiale, qui n'ont pu qu'observer de loin, de leurs pays du Tiers monde, tout ce que nous avons acheté. Avec l'argent que nos achats leur ont apporté, ils ont à peine pu acheter leur repas quotidien. Sans parler des énormes dégâts que notre besoin d'acheter a infligé à l'environnement. Il faut changer de cap. Let's go No-No !